LA VIOLENCE ET LA DANSE - Du 20 septembre au 19 octobre 2009
Photographies de Tina Mérandon & sélections vidéo 2009

Le corps sous la peau est une usine surchauffée. Antonin Artaud
Les bagarres, les manifestations, les courses-poursuites évoquent parfois des chorégraphies. Quant à la danse, antidote à la violence, elle peut intégrer dans le tango, la street danse, la danse contemporaine, une agressivité manifestée, contenue ou transformée.
Cette exposition aborde en trois mouvements (photos, films, performances) la question des frontières entre la danse et la violence ; de ce qui balance entre le savoir vivre et la rupture en évoquant les corps en mouvements : agités, bloqués, chorégraphiés, surchauffés.

Photographies – Tina Mérandon
Les photographies de Tina Mérandon mettent en avant le corps dans un rapport à l’espace très physique, tendu. C’est un point de vue sur les êtres humains dans ce qu’ils ont d’instinctif, de puissant, d’animal.

Nuit Blanche
Les performances de Y Liver et Mildred Rambaud questionnent la pertinence des symboles, des signes qui réunissent arbitrairement des personnes en communautés.
Monsieur Maillet, performeur physique et cérébral, travaille au fil de ses concerts les tensions liées à l’érotisme et à la perversion, notamment lorsqu’elles basculent de la séduction vers la violence.
Arnold Pasquier est le cinéaste de la danse, de l’amour et de L’Italie ; de ce qui lie et délie les êtres dans une certaine beauté du monde.